Douce tristesse.

A peine 18 années et pourtant si mélancolique
Je repense à mon passé il n'y a plus rien de comique
Je me morfonds de cette âme presque trop vieille pour subsister
Alors que mon corps, lui, est bien trop jeune pour exister.
Au lieu de penser à l'avenir
J'ai bien tendance à revenir
Sur mes anciens démons qui me hantent
Leur tyrannie se fait latente.
Alors je fuis, me détourne, m'écarte et échoue
Dans cette quête de liberté, celle de mon tout.
Le temps s'écoule vers l'avant, et moi j'avance à reculons
Je n'arrive pas à fuir cette détresse dans laquelle on me confond ...
J'ai relevé les yeux et les ai dévoilés
A la réalité, à ma vérité
J'ai compris à présent, le passé m'indique le chemin
A moi de l'emprunter ; je garderai mes larmes pour demain.

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