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Affichage des articles du 2014

Famille.

Hier soir j'ai rêvé de toi. Ne me demande pas pourquoi Je ne le sais pas moi-même, mais Furent bien réels les pleurs qui en découlaient. Tu m'as fait souffrir, tu m'as fait rire. Je te soutenais, tu me tournais le dos. On s'est détesté comme on a pu s'aimer ; et dans le lot Ces liens pourpres ont fini par s'obscurcir... Comment une personne peut-elle se permettre de juger Celui qu'elle n'a jamais pris la peine de connaître ? Comment se permet-elle de rabaisser sans sourciller Celui qui a déjà bien du mal à être ? Si je t'ai fait souffrir dis-le moi, je m'en excuserai Je me suis battu trop longtemps à t'aimer et à me taire Désormais, celui que tu es je dois m'en séparer, Je ne veux plus souffrir mais j'ai perdu un frère. J'aurais voulu garder mes larmes encore pour toi Mais vingt ans ont passé et il est temps pour moi Que je me déleste de cet amour insensé, douloureux. Je t'ai aimé, toi je ne sais pas. Échec et Mat pour no...

Doux Été

Tout se dérobe autour de moi. Je perds tout, je les perds tous. Ôtez-moi ce fardeau, ce poids. J’étouffe, mon ancre, je tousse. Courir, voler, respirer, à l’aide ! Cette noirceur, qu’elle est laide, Elle m’aveugle. Quoi, je pleure ? Quel est ce pourpre sur cette fleur ? Mes espoirs sont-ils vains ? Je ne peux plus m’évader. Du pain et du vin ; rien. Joug du peuple névrosé. Je suis sourd de tout ce silence. Un pied dans la tombe ; c’en est assez. Je suis saoul, je tousse, vite la potence ! Tuez-moi ou répondez ! Aveuglé par la noirceur. Assourdi par la peur. Je veux toucher, humer, crier. Est-ce trop tard pour rêver ?