Monautomne.
De cette vile impression de déjà-vu, Coule une blessure d’un pourpre intarissable. Dans cette ville de pression continue, En ces murs, mon existence demeure instable. Telle une flamme privée d’oxygène, Mon âme est vidée de sa raison d’être. Cris stridents, éclat de bonheur, naître. Distinguer le vrai de la faux, amen. Rien ne sert de toucher le bonheur, S’il nous est impossible de l’accueillir. Il perd tout intérêt en mon cœur, Si ce dernier ne se décide à se recueillir. L’être humain est d’une telle complexité Qu’il nous est impossible de nous déterminer Alors qui sommes-nous, qui suis-je ? Je souhaiterais vivre ! Puis-je ? Tant de questions sans réponses. Tant d’actes emplis de conséquences. Je me sens comme rongé par le rance, Jeune sang dérangé par les ronces. J’attends…