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Monautomne.

De cette vile impression de déjà-vu, Coule une blessure d’un pourpre intarissable. Dans cette ville de pression continue, En ces murs, mon existence demeure instable. Telle une flamme privée d’oxygène, Mon âme est vidée de sa raison d’être. Cris stridents, éclat de bonheur, naître. Distinguer le vrai de la faux, amen. Rien ne sert de toucher le bonheur, S’il nous est impossible de l’accueillir. Il perd tout intérêt en mon cœur, Si ce dernier ne se décide à se recueillir. L’être humain est d’une telle complexité Qu’il nous est impossible de nous déterminer Alors qui sommes-nous, qui suis-je ? Je souhaiterais vivre ! Puis-je ? Tant de questions sans réponses. Tant d’actes emplis de conséquences. Je me sens comme rongé par le rance, Jeune sang dérangé par les ronces. J’attends…         

Eclat d'acidité.

J’aurais voulu crier à l’aide, Trouver quelqu’un à qui je cède Mes craintes mes tourments et mes frayeurs. Mais ce n’est pas dans ma nature. J’ai peur. Il y a habituellement adéquation entre âme et esprit. Cette âme solitaire ne s’entend pas avec cet esprit meurtri. Je ne serai bientôt plus capable de me taire. Je tombe et se relever se révèle téméraire. Cette coquille sur laquelle j’ai toujours pu compter Se vide, se craquelle sous le poids des années. Je me noie dans cet océan je perds pied. Mon univers se fond devant cette personnalité, Déchiquetée. J’aimerais croire qu’un jour tout ira bien. J’aimerais voir en ce jour l’amour en chacun. La confiance est évanescente en moi Et la donner n’a jamais été concevable en soi. Je n’ai désormais plus d’échappatoire. La poésie apaise mais ne soigne pas. J’ai dans l’espoir que peut-être cela cessera, Alors j’attends,constatant ma vie à travers ce miroir, Dérisoire. Le loup solitaire devient vite agneau, Quand il n’...

Songe d'un été nocturne.

Vole vole virevolte petite personne. Donne donne redonne à celle qu’on abandonne. Sonne sonne résonne et dépose sur ce trône D’argent et d’ébène ce rythme asynchrone Matifie, purifie cette fleur assombrie. Magnifie cette putride créature endormie. Redore et illumine ce trésor de vide D’artiste et d’éphèbe en ce rire insipide. Partir, découvrir et recouvrir la vue. Croiser, sentir et ressentir à nouveau. Rester, créer et recréer la vie. Quitter, garder et regarder ces doux mots. Croire en ce qui est rare n’est plus. Accroître ce que l’on n’a pas m’eut plut. Triste ignominie et pourtant j’y ai cru. Songes et tourments n’en seront jamais plus accrus. Elles m’ont réappris à garder mes larmes pour demain.

A l'orée d'un nouveau départ.

Lourd de conséquences a été ton jugement, Affreux a été ton mépris porté à mon égard, Unique fut notre amitié, il ne reste plus que des fragments épars. Roule, décadente mélodie des sentiments. A présent vivons nos vies comme il se doit et ne nous retournons plus. Bien qu’il soit difficile pour moi d’oublier tout ce que nous avons   vécu